Aujourd’hui, nous tenons à féliciter Paul Dauguet, en double licence avec le Stade Toulousain, qui vient de devenir champion de France Élite avec le Stade Toulousain face à Castres, dimanche dernier à Graulhet. Paul a gentiment répondu à nos questions :
À quel âge as-tu commencé le rugby ?
« Depuis l’âge de 5 ans. »
Quel est ton club formateur ?
« Mon premier club de rugby a été le club de Lescure XIII où mon père était président à l’époque. J’ai rejoint le SCA à 11 ans, où j’ai passé 7 saisons. Mon club formateur est donc le club d’Albi où des entraîneurs comme Stéphane Malavelle, Patrice Lamotte, Michael Abejean et Jean-Michel Ricard m’ont fait évoluer de U12 à espoirs. »
Depuis combien de temps joues-tu au Stade Toulousain ?
« Je suis toujours licencié au SCA mais j’évolue au Stade Toulousain en espoirs élite depuis cette année. »
Comment as-tu abordé ce match ?
« J’ai abordé ce match avec sérénité, car vu ma saison, je savais que ce ne pouvait être que du bonheur de pouvoir postuler à cette finale. Mon début de saison a été très compliqué puisque je me suis blessé lors d’un match amical contre l’ASM. J’ai dû être opéré du genou gauche car je m’étais fait une luxation de la rotule et j’avais rompu le tendon rotulien début novembre. A commencé un long parcours de rééducation avec un passage au CERS à Capbreton, ainsi que de la rééducation au Stade Toulousain et au cabinet d’Aymeric Trujillo et Baptiste Simon, période jalonnée de moments difficiles remplis de doute. Heureusement, les copains du Stade et d’Albi, le staff et surtout Thierry Savio (préparateur des premières lignes) m’ont soutenu et permis de revenir à la compétition mi-mars. Trois mois plus tard, je postulais à une place en finale. Pour moi, c’était donc la récompense des mois de travail pour revenir au niveau. »
Qu’as-tu ressenti lors du coup de sifflet final dimanche dernier ?
« J’ai ressenti énormément de joie. C’est une première pour moi, ce titre de champion de France, mais tous les mecs à mes côtés étaient déjà double ou triple champion de France. Et puis ce bouclier, c’est la raison pour laquelle on travaille tous ensemble toute l’année, du coup quand le moment arrive, c’est juste une explosion collective. »
Encore une fois, toutes nos félicitations à Paul Dauguet pour cette victoire bien méritée et pour sa brillante carrière en perspective.
